Cher lecteur,
"Il ne faut pas dire que c'était une bagarre. Ils sont venus, ils ont planté froidement les gens !"
Voici le témoignage d'Emmanuelle, membre du comité des fêtes de Crépol, au journal Le Parisien, bouleversée.
Elle continue, des larmes dans la voix :
"Nous, on a enfermé tout le monde dans la salle en attendant que la gendarmerie arrive. (...) Il y avait beaucoup d'enfants, de mineurs... Il y avait des parents qui venaient chercher leurs enfants à la fin du bal."
"Il y avait du sang partout..."
Emmanuelle raconte ensuite comment les agresseurs sont venus avec des "couteaux de cuisine, des couteaux de boucher".
"Est-ce qu'on va faire la fête avec des couteaux de cuisine ?" s'exclame-t-elle.
L'attaque de samedi soir ressemble étrangement à une scène de crime terroriste. Il y a une vingtaine de blessés et même un mort...
Les fêtes de village bientôt interdites ?
Ce samedi soir, c'était le bal d'hiver de Crépol.
La fête était organisée par un groupe de lycéens du lycée du Dauphiné.
Et selon les premiers éléments de l'enquête, les agresseurs étaient, eux, un groupe du quartier de La Monnaie, un quartier sensible de Romans-sur-Isère.
Depuis quelques mois, ces jeunes extérieurs au lycée tentaient de pénétrer dans les fêtes lycéennes.
C'est la raison pour laquelle, une entreprise de sécurité privée avait été mandatée pour sécuriser la soirée... et 4 gardes surveillaient la salle des fêtes !
Mais en France en 2023, cela ne suffit plus !!
Vexés d'être recalés, les agresseurs n'ont rien trouvé de mieux à faire que de revenir en groupe (toujours en groupe) et armés.
Puis de tuer...
Thomas avait 16 ans.
Ce samedi, Thomas était venu faire la fête avec des amis du lycée.
C'était un jeune lycéen ordinaire, en classe de terminale ST2D, pour "Sciences et techniques de l'ingénierie".
A 16 ans, il avait l'avenir devant lui.
Ses parents tenaient un petit restaurant dans un village alentour et lui faisait du rugby en club.
C'était aussi une personnalité rayonnante.
Selon ses amis, "il faisait marrer tout le monde". Yann, un camarade de classe a décrit Thomas au journal Le Parisien : "Un mec super gentil, heureux de vivre".
Touché par au moins un coup de couteau au côté droit ce samedi, il a succombé à ses blessures sur place après que ses amis ont tenté de pratiquer un massage cardiaque...
Il est décédé dans l'ambulance, après avoir agonisé dans la salle des fêtes, au milieu des flaques de sang et de la vingtaine de blessés...
Une simple rixe ?
Beaucoup de choses posent problème dans cette affaire.
Par exemple, dès le début, certains médias ont décidé de bafouer les victimes : Franceinfo ou BFMTV parlent de "rixe" !
Voici la définition que le Larousse donne du mot "rixe" : Querelle violente, généralement publique, accompagnée de menaces et de coups.
Parlons-nous ici d'une querelle violente ?!
Quand un groupe de personnes armées tendent un guet-apens à un autre groupe pacifique, ce n'est pas une simple querelle violente !!
Le Bataclan était-il une rixe ?!
Et toujours ce mardi matin, soit 3 jours après l'affaire, et alors que le procureur parle uniquement "d'homicide en bande organisée", BFMTV persiste à parler de "rixe mortelle".
Tout cela n'a qu'un but : minimiser les faits pour vite faire oublier l'irresponsabilité du pouvoir en place.
"Est-ce qu'ils vont être punis ? J'y crois pas."
Emmanuelle, la villageoise de Crépol, membre du comité des fêtesN termine son interview au Parisien avec désespoir.
"Moi ce qui m'inquiète, c'est : est-ce qu'ils vont être punis !? J'y crois pas ! C'est ça le problème, c'est qu'on ne croit même pas à la punition en France !"
Et le pire... c'est qu'elle a raison.
Je vous rappelle que l'Institut pour la Justice a prouvé que 41% des condamnés à de la prison ferme ne mettent jamais les pieds en prison. Un chiffre confirmé depuis par le ministère de la Justice !
La Justice en France est gravement défaillante.
Surtout lorsqu'il s'agit de mineurs !
Le code pénal des mineurs est excessivement laxiste et il est notoire que le Syndicat de la Magistrature est omniprésent chez les juges des enfants...
Vous pouvez forcer la décision
En juin dernier, lorsqu'un policier a tiré sur Nahel Merzouk, un jeune chauffard multirécidiviste, il n'y avait aucune raison de le placer en détention provisoire.
Si, une raison : l'extrême gauche et les émeutiers hurlaient, demandant la mise à mort au moins symbolique, du policier auteur du coup de feu.
Ils réclamaient sa mise en détention et, par la force, ils l'ont obtenue.
Cette affaire rappelle que la Justice n'est pas impartiale. La Justice n'est (malheureusement) qu'un rapport de force !
Alors, à VOUS d'obtenir la Justice !
Cette pétition demande une justice exemplaire contre les agresseurs de Thomas, qu'ils soient mineurs ou pas.
Dès qu'ils seront retrouvés, les agresseurs doivent tous être :
Si vous laissez passer cette affaire, demain, les voyous feront régner la terreur impunément jusque dans nos villages.
Il est trop tard pour éviter la mort de Thomas. Mais en lui rendant justice, il est possible d'éviter d'autres morts tragiques (sans compter les milliers de désagréments du quotidien que vous font subir les racailles).
Vous ne pouvez pas laisser passer ça !
Signez maintenant la pétition pour exiger la Justice pour Thomas :
Un immense merci d'avance,
Axelle Theillier,
Présidente de l'Institut pour la Justice
PS : La Justice est un rapport de force. Si vous ne demandez pas tout de suite un traitement judiciaire exemplaire, la Justice fera ce qu'elle sait faire de mieux : trouver des excuses aux coupables.
D'ici quelques jours, je porterai cette pétition à des parlementaires pour faire changer la loi. Je dois avoir un soutien le plus large possible d'ici là. Signez et partagez cette pétition.
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