Chère lectrice, cher lecteur,
Je suis la présidente de l'Institut pour la Justice, mais je suis surtout mère de famille.
Aujourd'hui, je vous écris avec le cœur gros d'une mère de famille. Un cœur lourd de chagrin... et de rage.
Ce samedi 27 avril, Matisse, 15 ans et apprenti cuisinier, a été tué par un mineur récidiviste afghan... qui venait d'être relâché par la Justice !
Mais cette affaire dramatique n'est pas la première.
Elle pourrait presque faire oublier le meurtre, il y a quelques jours, de Philippe, tué gratuitement à Grande-Synthe par un autre mineur, de 14 ans cette fois !
Ou encore Shemseddine, tué par une meute à seulement 15 ans...
Tout cela doit cesser. Et heureusement, la Justice des mineurs sera réformée au mois de juin 2024 à l'Assemblée nationale.
C'est une opportunité en or pour définitivement mettre fin à la culture de l'excuse.
Ne ratez pas cette occasion en or de faire pression sur les députés.
Matisse, tué par un mineur... et sa mère.
Samedi 27 avril, en fin d'après-midi, Matisse discutait avec des amis, à quelques centaines de mètres de chez lui.
Selon Le Figaro, Matisse et le suspect, du nom de Rahman X., auraient eu une altercation plus tôt dans la journée.
Après cette altercation, Rahman X. ne décolère pas et rentre chez lui. Il cherche un couteau, puis il ressort, avec sa mère.
Là, Matisse n'a tout simplement aucune chance.
Rahman X. fonce sur Matisse et l'atteint directement d'un coup au coeur. Puis, plein de rage, il le poursuit dans la rue.
Matisse est tué de 5 coups de couteau au thorax et au dos.
Puis, selon Le Parisien, la mère de Rahman aurait même giflé Matisse une fois poignardé (!!!). Quel genre d'être humain - de mère - fait ça ?!!
Vers 18h, les pompiers reçoivent un appel : un jeune homme gît dans son sang, en pleine rue.
Matisse décède quelques heures plus tard à l'hôpital...
Il devait pourtant terminer son CAP de cuisinier, puis qui sait, peut-être reprendre le restaurant familial...
Un jeune "poli" qui fait des "bêtises d'adolescent"...
Quelques heures plus tard, Rahman X. et sa mère sont arrêtés. Ils étaient tranquillement chez eux !
Peut-être qu'en Afghanistan, tuer un jeune de 15 ans n'est pas grave, mais en France, oui !!!
Puis, une fois au poste, les policiers ont la surprise... de reconnaitre le suspect ! En effet, il y a une semaine, il était arrêté par les mêmes policiers !
Il avait violemment tenté de voler le téléphone d'un autre jeune dans un parc de Châteauroux.
Mais naturellement, la Justice l'avait laissé ressortir ! Comme d'habitude !
C'est d'ailleurs logique, car la loi interdit d'envoyer en prison un jeune de 15 ans, lorsqu'il est poursuivi pour vol aggravé (article L334-4)...
Et enfin, cerise sur le gâteau, ce Rahman était aussi poursuivi pour une autre agression au mois de février. Naturellement, sans aucune suite...
Je vais vous dire : non seulement, ce meurtrier est un danger public, mais il est même indésirable en France !!
Malheureusement, le laxisme fait d'autres victimes, comme Philippe Coopman.
Philippe, massacré sans raison, par un jeune de 14 ans
Il y a seulement une semaine, Philippe Coopman, 22 ans, était lui "au mauvais endroit, au mauvais moment".
Dans le département du Nord, alors qu'il rentrait tout simplement chez lui, Philippe est passé à un magasin d'alimentation générale.
Là, il tombe sur 3 jeunes assoiffés de violence.
Pris pour un autre (cela a finalement été confirmé sur BFMTV), ils le massacrent. Philippe est retrouvé gisant au sol, il est mort.
Selon les derniers éléments, les jeunes avaient pris rendez-vous avec un homme sur un site internet. Comprenant qu'il s'agissait d'une arnaque, cet homme n'était finalement pas venu au rendez-vous...
Et c'est Philippe qui, sans raison, a été massacré.
Les suspects n'ont que 14 et 15 ans...
L'incroyable laxisme de la Justice des mineurs
Depuis des décennies, la Justice considère les mineurs comme des pauvres créatures vulnérables... même quand ils tuent ou violent !!
Les mineurs disposent donc d'une code pénal spécifique (le code de la justice pénale des mineurs) et ils bénéficient de dizaines de procédures en leur faveur (et au détriment de leurs victimes). Par exemple :
Il y a plusieurs années, l'Institut pour la Justice a accompagné les grands-parents d'Agnès Marin.
Vous vous souvenez peut-être de son nom.
En 2011, Agnès Marin était âgée de 14 ans et était dans un pensionnat.
Dans ce pensionnat, elle a croisé la route de Matthieu M., 17 ans.
Un jour d'automne, Matthieu M. l'a attirée dans un bois, puis l'a torturée, violée, tuée et a brûlé son corps...
Le plus intolérable, c'est qu'un an plus tôt, Matthieu M. avait déjà été poursuivi pour un viol.
Sur le même mode opératoire.
Et il avait été libéré au bout de 3 mois...
Malheureusement, depuis cette affaire, strictement rien n'a changé.
Le sujet arrive à l'Assemblée nationale !
Gabriel Attal a récemment dévoilé son agenda parlementaire.
On y retrouve l'euthanasie, le logement, mais aussi... la "réponse pénale pour les mineurs".
En juin, les députés discuteront donc sur ces questions et des changements qu'il faut apporter à la loi. C'est une occasion unique de faire entendre votre voix !!
En effet, le gouvernement va tout faire pour que cette loi... ne change rien.
Mais, s'il sent que la population demande une justice des mineurs plus sévère, ils n'auront pas le choix.
Des mesures fortes peuvent être votées et sauver quelques vies...
En amont, si cette pétition rassemble suffisamment de signataires, cela donnera la légitimité nécessaire à l'Institut pour la Justice pour être auditionné pendant les débats...
Avec les plus grands experts du sujet, nous pourrions enfin donner une autre son de cloche.
L'Institut pour la Justice demande :
Si vous signez cette pétition, ces mesures auront des chances d'être votées en juin.
Sinon, je vous l'annonce tout de suite, RIEN NE CHANGERA. Et dans 3 mois, nous nous réveillerons avec une nouvelle affaire dramatique.
Vous ne pouvez pas laisser passer ça !
Signez maintenant la pétition pour exiger la FIN DE LA CULTURE DE L'EXCUSE pour les mineurs :
Un immense merci d'avance,
Axelle Theillier,
Présidente de l'Institut pour la Justice
PS : La politique est un rapport de force. Si vous ne faites pas entendre votre voix tout de suite, alors les élus n'en feront qu'à leur tête.
D'ici quelques jours, je porterai cette pétition à des parlementaires pour faire changer la loi. Je dois avoir un soutien le plus large possible d'ici là. Signez et partagez cette pétition.
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